Babelio : Dans ce deuxième opus sur l'Histoire de l'humanité, les auteurs évoquent la révolution agricole et ses conséquences.
Discipliner la végétation et le monde animal pour se remplir l'estomac, est-ce un confort ? Non, selon Yuval Noah Harari. Cela représente un asservissement, plutôt, pour les hommes et les femmes, et engendre bien des contraintes.
Cet avis rejoint celui de James Suzman ('Travailler, la grande affaire de l'humanité').
La culture des sols et la domestication des animaux ont permis la sédentarisation, une sécurité alimentaire relative (remise fréquemment en cause par pénuries et épidémies), une croissance démographique exponentielle, des regroupements plus importants d'individus, et donc l'apparition de hiérarchies qui devaient leur stabilité à des 'mythes' fondateurs et fédérateurs (religions, systèmes politiques...), à mesure que les populations croissaient. La notion de 'propriété' a également pris de l'ampleur, de même que la logique du 'toujours plus', avec les dégâts que l'on connaît.